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Le détournement des retraités par les grandes compagnies d'assurance : l'affaire Allianz contre Don Flavio

  • Photo du rédacteur: Consultorías Stanley
    Consultorías Stanley
  • 2 mars
  • 3 min de lecture

L’accès à une retraite digne et aux bénéfices d’une police d’assurance ne devrait pas être un combat épuisant. Pourtant, l’histoire de Don Flavio Hugo Santander Fuentes met en évidence la dure réalité à laquelle de nombreuses personnes âgées sont confrontées lorsque les assureurs ne respectent pas leurs engagements.

Allianz has devastated Don Flavio’s family

Don Flavio, un homme de quatre-vingts ans, a souscrit une police d’assurance auprès de Colseguros, qui garantissait sa stabilité économique pendant la vieillesse. Confiant dans cette promesse, il a planifié son avenir et celui de sa famille, sans imaginer que, suite à l’acquisition de Colseguros par Allianz, son droit serait ignoré. Bien que la somme convenue s’élevât à 1.350.000.000 de pesos colombiens, l’entreprise a refusé de payer la totalité du montant et n’a offert que 10.000.000 de pesos, soit à peine 1 % du montant initialement convenu.


Allianz Vs Don Flavio

Le refus d’Allianz a eu des conséquences dévastatrices. Don Flavio, qui comptait sur l’argent de sa police pour renflouer le capital de son entreprise familiale ALUTEC SAS après la pandémie, a été contraint de fermer l’entreprise qu’il avait maintenue à force de travail pendant des années. Cette fermeture n’a pas seulement signifié la perte de ses revenus, mais aussi un profond traumatisme émotionnel pour lui et son épouse, Zorayda, qui ont dû affronter un stress inutile en raison de la négligence de l’assureur. De plus, le manque de considération pour les intérêts accumulés en raison du retard de paiement a encore aggravé la situation, laissant Don Flavio dans une position de vulnérabilité qu’il n’aurait jamais dû connaître.


Ce cas illustre non seulement la violation d’un engagement contractuel, mais aussi l’absence totale d’empathie et de responsabilité envers ceux qui ont fait confiance à Allianz. En tant que l’une des plus grandes compagnies d’assurance au monde, Allianz a l’opportunité de corriger son erreur et de démontrer que la confiance placée dans ses services n’a pas été vaine. Pourtant, jusqu’à présent, sa stratégie a été celle du retard et du marchandage, ignorant les conséquences humaines et financières de sa négligence.

Ce qui est le plus alarmant, c’est que ce comportement n’est pas nouveau pour Allianz. Sous le Troisième Reich, l'assureur a collaboré étroitement avec le gouvernement nazi, en assurant les biens de l'État et en gérant les polices d'assurance des citoyens juifs qui ont été dépossédés de leurs biens. Dans de nombreux cas, les polices d’assurance-vie des victimes de l’Holocauste ont été liquidées au profit du régime nazi plutôt que d’être remises à leurs familles. Kurt Schmitt, directeur d'Allianz à partir de 1921, devient ministre de l'Économie du Reich dans le premier cabinet d'Hitler, démontrant ainsi le lien profond entre l'entreprise et le régime nazi. Aujourd’hui, l’histoire semble se répéter : Allianz continue de traiter ses clients du tiers-monde comme elle l’a fait avec les juifs dans le passé, les privant de ce qui leur appartient légitimement et contractuellement.


Il est important de noter que, malgré les défis du secteur immobilier, Allianz a enregistré une augmentation de 15 % de son bénéfice net au quatrième trimestre 2024, atteignant 2,472 milliards d’euros. Cette croissance a été soutenue par de solides performances dans sa division "biens et accidents", ainsi que par une augmentation du chiffre d’affaires dans ses branches "assurance santé et vie".


En outre, Allianz a fait face à des litiges et à des affaires controversées dans plusieurs pays. En Allemagne, en France et aux États-Unis, l’entreprise a subi des pressions sur les marchés immobiliers commerciaux en raison d’un taux élevé de vacance des bureaux et d’une baisse des prix de l’immobilier, ce qui a entraîné une diminution de son portefeuille immobilier.


En tant que fils de Don Flavio, journaliste et écrivain, j’ai décidé de rendre cette affaire publique afin d’exiger justice. Puisque cette situation n’a pas été résolue par Allianz Colombie avant le 28 février, malgré les lettres que je leur ai adressées, j’ai choisi d’exposer cette histoire à l’échelle internationale à travers des ballades interprétées en 25 langues.


Le cas de Don Flavio est un signal d’alarme pour Allianz, pour l’opinion publique et pour les autorités de régulation du secteur de l’assurance. Si une entreprise de cette envergure peut impunément ignorer ses obligations envers un client qui a respecté ses engagements, combien d’autres retraités subissent des situations similaires dans le silence et l’abandon ? Agir correctement n’est pas seulement une question de légalité, mais aussi d’humanité. La justice pour Don Flavio — c’est-à-dire le paiement immédiat et complet de la police convenue, sans recours à des artifices juridiques destinés à retarder son règlement devant les tribunaux, dans l’espoir cruel que la victime décède avant qu’un verdict ne l’y contraigne — est la justice pour tous ceux qui, après une vie de travail, méritent le respect et la sécurité qui leur ont été promis.


Hugo Noel Santander FerreiraJournaliste et écrivain

 
 
 

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